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1983 : la poudrerie de Bergerac en pleine croissance

1983 : la poudrerie de Bergerac en pleine croissance

Emmanuel Macron s'est rendu à Bergerac jeudi 11 avril pour relancer la production de poudre sur le site d'Eurenco. Une entreprise qui avait peu à peu délocalisé sa production. Dans ses premières années, elle était pourtant florissante.

Par Florence Dartois et Romane Laignel Sauvage - Publié le 11.04.2024
La SNPE à Bergerac - 1983 - 03:00 - vidéo
 

L'ACTU.

« Pour moi Bergerac est l'image de cette reconquête industrielle et de cette souveraineté militaire que nous voulons, pour nous-mêmes et pour l'Europe. » Jeudi 11 avril, Emmanuel Macron s'est rendu sur le site d'Eurenco à Bergerac. Il y a posé la première pierre d'une nouvelle ligne de production de poudre, historiquement fabriquée sur ce site, mais délocalisée en Suède en 2007.

Une poursuite de la relocalisation sur un site qui avait peu à peu baissé en effectifs. Pourtant, dans ses premières années d'existence l'entreprise était florissante.

LES ARCHIVES.

C'est ce que montre le reportage du journal de FR3 Aquitaine ci-dessous, daté de janvier 1983. La SNPE, Société nationale des poudres et explosifs, marchait bien et avait doublé ses effectifs en 10 ans.

Dans un contexte de « récession mondiale et d’âpre concurrence », l’usine avait connu « une explosion de ses effectifs » expliquait le commentaire. 1100 personnes travaillaient alors dans cette usine sous haute surveillance de Bergerac. À l’origine de ce succès, la percée d’un produit : la nitrocellulose. Les courtes fibres du coton étaient soumises à l’effet du nitrate, mélangées à de l’azote cela donnait soit des poudres, soit des solvants à usage civil. Le directeur de l’époque expliquait la percée de son entreprise, créée en 1972, par un effort important à destination du civil, et ce, pour pallier les réductions du budget militaire annoncées par le gouvernement.

Cette diversification avait permis par exemple de développer des bases pour vernis à ongles, ou encore des peintures et des encres. 10 % des bénéfices étaient alors réinvestis dans la recherche et le développement. En 1982, l’usine exportait alors 75 % de sa production dans 60 pays.

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