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Explosion à la poudrerie de Bergerac : le précédent de 1980

Explosion à la poudrerie de Bergerac : le précédent de 1980

En début d'après-midi le 3 août 2002, une violente explosion s'est déroulée à l'usine Manuco sur le site d'Eurenco de Bergerac. Huit personnes sont blessées, dont une gravement. Cette catastrophe n'est pas sans rappeler celle qui avait eu lieu en octobre 1980. Retour sur les faits.

Par Florence Dartois - Publié le 03.08.2022 - Mis à jour le 11.04.2024
 

L'ACTU.

Le mercredi 3 août 2022, vers 14h, une explosion a eu lieu à l'usine Manuco sur le site d'Eurenco de Bergerac. Il est classé Seveso seuil haut. Huit personnes sont blessées, dont une gravement. L'explosion s'est produite lors d'une manutention de nitrocellulose, cette matière utilisée dans la fabrication de poudres et d'explosifs.

L'ARCHIVE

En 1980 la poudrerie avait déjà connu une explosion similaire et l’intervention rapide des pompiers avait permis d’éviter le pire. Un seul blessé léger avait été recensé. L’incendie s’était déclaré dans un bâtiment de stockage de nitrocellulose, une matière solide très inflammable entrant dans la composition de vernis, peintures pour voitures et encres d’imprimerie. Il avait fallu à peine quelques minutes pour que le feu gagne les cinq bâtiments voisins de l’entrepôt contenant également des fûts du même produit.

Le reportage en tête d’article, diffusé le 3 octobre 1980, dans le journal régional de FR3 détaillait l’explosion. Il montrait des images impressionnantes de l’incendie et des flammes, qui atteignaient 150 mètres de haut, et ce, malgré l’intervention des pompiers rapidement arrivés sur place. Le préfet avait déclenché « ORSEC » (Organisation de la réponse de sécurité civile), avant que les « six entrepôts de 120 mètres chacun ne deviennent un véritable brasier », précisait le journaliste.

Un pompier interrogé déplorait de ne pas avoir pu éteindre l’incendie avant la destruction des dépôts. Pierre Gaudillière, le sous-directeur de l’usine dressait le bilan humain : un blessé léger et quelques pompiers qui avaient respiré les fumées « probablement toxiques ». Le bilan matériel était lui plus important. Les causes de l’incendie n’étaient pas encore déterminées.

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