Grande-Synthe : l'écologie de père en fils
C'est une première. Le maire écologiste de Grande Synthe a porté plainte contre l'Etat pour "inaction climatique". Une démarche pour ne pas voir disparaître la nature dans sa ville. Car depuis 2001, année de sa première élection, l'élu s'est lancé un défi. Le retour de la biodiversité à Grande Synthe. Un challenge audacieux pour cette ville du nord de la France encerclée depuis les années 60 par la sidérurgie et la pétrochimie, soit une quinzaine de sites industriels classés Seveso. Et pour loger les ouvriers des usines, les HLM poussaient aussi comme des champignons à Grande-Synthe. A cette époque, c'est le père de Damien Carême qui était le maire de la ville. Sa volonté était déjà la même que son fils, une révolution verte à Grande Synthe. Et aujourd'hui, la nature a bien repris ses droits dans la ville industrielle. La municipalité a banni les pesticides dans ses espaces verts, opté pour des parkings non goudronné, introduit l'éco-pâturage et même construit des logements sociaux économe en énergie. Résultat en 2010, Grande Synthe devient capitale française de la biodiversité. Une fierté partagée aussi par les habitants de Grande Synthe. En 2012, Damien Carême signait une charte internationale pour la biodiversité. Grande-Synthe est l'une des 20 villes du monde à l'avoir adopté au côté de Johannesburg, Sao Paulo et Barcelone.
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Institut national de l'audiovisuel |
Générique | Rédacteurs en chef : Ludivine Lopez, Géraldine Cornet Lavau |
Descripteur(s) | Grande Synthe, Politique |