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Marie-Virginie Duhem, une Française supercentenaire et ex-doyenne de l'humanité

Marie-Virginie Duhem, une Française supercentenaire et ex-doyenne de l'humanité

Une étude de l'INED publiée fin avril 2024 relève l'augmentation du nombre de supercentenaires, ces personnes ayant atteint l'âge de 110 ans. Retour en 1976 pour l'anniversaire de Marie-Virginie, supercentenaire française.

Par Romane Laignel Sauvage - Publié le 24.04.2024
 

L'ACTU.

La France a de plus en plus de supercentenaires. Ces personnes qui atteignent l'âge de 110 ans sont en nombre croissant et en majorité des femmes.

Dans cette étude l'Ined note qu'avant 1987, aucune mort de supercentenaire n'avait été enregistrée. L'Insee explique en effet que pour les personnes nées avant 1880, les immatriculations au Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP), sur lequel se base l'étude, n’étaient pas systématiques. Par ailleurs, plusieurs autres éléments techniques, comme les moyens de conservation des copies d'actes officiels, ont pu rendre difficile la numérisation des actes de naissance du XIXe siècle.

Cela ne veut donc pas dire qu'il n'y avait pas de supercentenaires avant 1987, la preuve en archives. En 1976, France Régions 3 Lille rencontrait Marie-Virginie Duhem-Mollet pour fêter avec elle - et les 542 membres de sa famille - ses 110 bougies.

L'ARCHIVE.

Décédée à l'aube de ses 112 ans en avril 1978, Marie-Virginie Duhem-Mollet fut officiellement doyenne des Français à partir de septembre 1975. Pendant quelques mois, elle fut même doyenne de l'humanité. Elle était née en 1866, sous le règne de Napoléon III.

En 1976, elle était « très heureuse » de fêter ses 110 ans à Wattignies, entourée de sa famille, dont plus de 200 membres étaient présents. Parmi lesquels ses arrières-arrières-petits-enfants à qui elle comptait la guerre de 1870. « Je vis avec espérance », disait-elle à la caméra de France 3.

Récipiendaire de la Légion d'honneur en 1977, elle aimait à se souvenir de sa rencontre avec Jules Verne, un jour dans une gare. « C'est mon plus jeune frère Victor qui me montra Jules Verne assis sur un banc en train de lire un journal. Nous nous sommes installés à côté de lui et j'ai entamé la conversation. Vraiment, il a été charmant », avait-elle raconté au Monde en 1977.

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