Jongler avec les ponts, miser quelques RTT et gagner deux semaines de congé. Un jackpot pour le salarié, mais un cauchemar pour son employeur.
Chaque mois de mai, les micros se tendent vers des patrons qui se font des noeuds dans la tête. Dans les années 60 ou 70, il n’y avait pas encore cette tradition des ponts, où le seul jour férié dont parlaient les JT, c’était la Pentecôte, un week-end de trois jours garantis par l’Eglise.
En France, il y a 11 jours fériés par an. Et c’est trop pour le Medef. Selon le syndicats des patrons, 2 jours fériés en moins, ce serait 1 % de croissance en plus, 100 000 emplois créés.
En réalité, d’autres études montrent le peu d’impact sur l’économie française. Mais les jours fériés et les «ponts» qui vont avec demeurent une aubaine pour le tourisme.