Mercredi 21 juillet, le premier ministre hongrois Vicktor Orban, au pouvoir depuis 2010 (après un premier mandat entre 1998 et 2002), a annoncé la tenue prochaine d'un référendum sur la loi interdisant « de montrer l’homosexualité et le changement de genre » aux mineurs. Ce texte, adopté le 15 juin, est depuis très fortement contesté par l'Union européenne (UE), et notamment la commission européenne, qui a entamé le 15 juillet la première étape d'une procédure de sanction à l'encontre de la Hongrie.
La relation entre Budapest et Bruxelles, déjà exécrable, se détériore encore un peu plus avec ce bras de fer annoncé entre les deux capitales, aux visions sociétales totalement opposées. Cette incompréhension remonte à au moins une dizaine d'années, lorsque, après sa large victoire aux élections de 2010, Viktor Orban s'est fait le chantre de l'illibéralisme en Europe. Parmi ses premières mesures pour se distinguer de ce qu'il nomme communément « l'Occident » figure la rédaction d'une nouvelle Constitution en 2011, promulguée en 2012.
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