Aller au contenu principal
Deux rescapées du «Titanic» racontent la catastrophe et leur sauvetage

Deux rescapées du «Titanic» racontent la catastrophe et leur sauvetage

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le «Titanic», un paquebot réputé «insubmersible» coulait dans l'Atlantique après avoir heurté un iceberg. Sur les 2224 voyageurs, seuls 705 passagers survécurent à ce naufrage. Parmi eux, deux femmes, une Britannique, sauvée grâce à un « cochon porte-bonheur » et une Française qui fit des rêves prémonitoires. Des témoignages à retrouver à l'occasion de la nouvelle sortie du film de James Cameron...

Par Florence Dartois - Publié le 26.11.2020 - Mis à jour le 08.02.2023
Anniversaire du naufrage du Titanic - 1963 - 03:56 - vidéo
 

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, le plus gros paquebot de l'époque, percute un iceberg pour sombrer, quelques heures plus tard. 1635 personnes allaient périr dans cette catastrophe, seuls 705 passagers survivraient après avoir pris place dans les quelques canots de sauvetage disponibles. Parmi eux, Edith Russell, passagère de première classe.

C'est son témoignage exceptionnel que nous vous proposons de regarder en tête d'article. Il a été diffusé le 14 avril 1963 dans le journal télévisé de 20 heures. La rescapée britannique se souvient de cette nuit et raconte ce qu'elle a vécu, du choc avec l'iceberg aux péripéties de son sauvetage.

La passagère décrit avec émotion l'iceberg qui causa la perte du plus grand navire du monde et qu'elle aperçut : « J'ai regardé par le hublot et j'ai vu une grande chose grise, comme un immeuble qui glissait doucement », se souvient elle.

Elle raconte notamment qu'elle dût sa vie à une petite mascotte que lui avait offert sa mère en 1911, après un accident, pour lui porter bonheur : un petit cochon. Elle le possédait toujours le jour de l'interview et le montrait à la caméra.

Elle raconte encore qu'un matelot a pris ce cochon pour un bébé, « il a pris mon cochon qui était sous mon bras pour un bébé. Il l'a jeté dans le canot de sauvetage, croyant que c'était mon enfant. Je me suis dit : "c'est la main de ma mère qui me conseille de suivre le cochon". Je suis tombée sur ma tête et mon premier geste a été de chercher mon cochon ! »

Un témoignage poignant

En 1955, à la radio, Rose Amélie Icard, une Française de 83 ans, raconte elle aussi comment elle a survécu au naufrage du « géant des mers ». Elle était alors la servante de Martha Evelyn Stone Harrington veuve de John H. Harrington et avait embarqué le 10 avril 1912. Elle évoque les rêves prémonitoires qu'elle avait faits avant d'embarquer et qui auraient dû la dissuader de monter à bord. Elle décrit ensuite le commandant et sa belle « barbe blanche », l'équipage, les passagers, la journée et la soirée du 14 avril jusqu'au heurt avec l'iceberg. Puis vient la description du sauvetage, la fuite en canot avec 30 autres personnes et un homme caché sous son banc « je n'ai jamais su qui il était », l'engloutissement du bateau dans les flots et la mort des passagers restant : « des cris des hurlements horribles s'élevèrent puis plus rien. ». Son témoignage se termine par l'évocation de son sauvetage à bord du Carpathia. Elle relate les « scènes de douleur » et les « gestes sublimes » dont elle fut témoin.

Pour les créateurs de contenus

Vous souhaitez créer des contenus éditoriaux à propos du Titanic ? Retrouvez un dossier de clips sur mediaclip, notre offre réservée aux professionnels des médias et de la création.

S'orienter dans la galaxie INA

Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters.

Suivre l'INA éclaire actu

Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.