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Jours fériés : ces ponts qui divisent

Jours fériés : ces ponts qui divisent

Le jeudi de l'Ascension va permettre à de nombreux Français de profiter du "pont", la meilleure configuration pour ceux qui veulent travailler moins et gagner pareil. Faire le "pont", un sport français, pas toujours du goût des patrons...


Par la rédaction de l'INA - Publié le 12.05.2021 - Mis à jour le 12.05.2021
Jours fériés : ces ponts qui divisent - 2018 - 02:54 - vidéo
 

Jongler avec les ponts, miser quelques RTT et gagner deux semaines de congé. Un jackpot pour le salarié, mais un cauchemar pour son employeur. Lui qui a l’impression de se faire salement avoir, comme en 1989... 

Chaque mois de mai, les micros se tendent vers des patrons qui se font des noeuds dans la tête. Ah ces années 60 ou 70, où il n’y avait pas encore cette tradition des ponts, où le seul jour férié dont parlaient les JT durant ce mois de mai, c’était la Pentecôte, un week-end de trois jours garantis par l’Eglise.

En France, il y a 11 jours fériés par an. Et c’est trop pour le Medef. Selon le syndicats des patrons, 2 jours fériés en moins, ce serait 1 % de croissance en plus, 100 000 emplois créés. data 3 Fabuleux ! Mais qu’apprend-on en écoutant ce reportage de 1996 ? Le CNPF, l’ancêtre du Medef, qui ne travaillait pas ce 2 mai 1996? Alors qui croire ? En réalité, d’autres études montrent le peu d’impact sur l’économie française. Une aubaine pour le tourisme en temps normal.

Richard Poirot


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