L'ACTU.
Après plus de 4500 épisodes et 18 ans de diffusion ininterrompue Plus belle la vie, la série culte de France 3, quitte l'antenne. L'occasion de retourner sur le plateau lors des premiers jours de tournage. Un marathon télévisuel débutait avec la production de 5 épisodes par semaine, tout au long de l'année. Un véritable challenge.
L'ARCHIVE.
L'archive en tête d'article date du 19 juillet 2004, premier jour du tournage aux studios de la Belle de Mai, à Marseille. Les équipes de France 3 Marseille s'étaient rendues sur place pour prendre le pouls de cette nouvelle aventure télévisuelle. Un projet ambitieux avec la volonté de recréer un feuilleton populaire à l'instar de ceux qui existaient dans les années 60.
Pour ce premier jour de tournage, l’atmosphère était studieuse. Pour les acteurs et les techniciens, un marathon commençait. Sous les consignes du réalisateur Michel Hassan, les comédiens jouaient leur première scène et entraient pour la toute première fois dans la peau de leur personnage, « entre angoisse et excitation » précisait le journaliste. Les recommandations du réalisateur visaient à détendre l'ambiance : « si jamais il y a un petit accrochage sur une phrase, pas de drame, on continue ».
Un tournage atypique
Avec 22 minutes à produire chaque jour, l'équipe n'avait pas le temps de souffler. Les séquences étaient tournées en longueur, en simultané, par trois caméras différentes, l'essentiel du montage se déroulant en temps réel, à mesure du jeu des acteurs. Pour Michel Cordes qui deviendrait le mythique patron du bar du Mistral, ce tournage se rapprochait du théâtre que les tournages habituels où on coupait beaucoup plus, « là on travaille en plan-séquence, donc on travaille des scènes », précisait-il.
Les comédiens allaient peu à peu donner vie à ces habitants du quartier du Mistral, un petit coin de Marseille réinventé. Ils ne le savaient pas encore ce jour-là, mais ils allaient devenir les voisins de la France entière.