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1966 : "Harold Pinter, c'est le théâtre après la bombe atomique"

1966 : "Harold Pinter, c'est le théâtre après la bombe atomique"

Harold Pinter mourrait il y a dix ans. Dramaturge britannique réputé pour son "théâtre de l'absurde", il avait marqué les esprits depuis les années 1960 où des pièces s'étaient montées à Paris. Retour en 1966, pendant le travail de la l'adaptation française du "Retour"... 


Par la rédaction de l'INA - Publié le 18.12.2018 - Mis à jour le 18.12.2018
 
"Harold Pinter, c'est le théâtre après la bombe atomique" ! Ces paroles sont de Michel Bouquet, l'un des interprètes préférés du dramaturge anglais. Nous sommes en 1966, et Claude Régy monte au théâtre de Paris l'adaptation française du Retour, écrite par Pinter en 1964 à Londres. Une carrière française qui avait commencé par un four : en 1961, sa première pièce montée en France, Le Gardien, n'avait pas connu un grand succès. Mais très vite, la réputation du metteur en scène monte en flèche, et en 1966, le théâtre de Pinter est incontournable. 

Incontournable et à la mode, car très moderne, mais pas toujours bien compris... comme l'atteste cet échange épistolaire très savoureux entre le dramaturge et l'une de ses spectatrices françaises, en 1968. 

Ainsi, pour mieux comprendre ce "théâtre de l'absurde" qui caractérise l'oeuvre de Pinter, écoutons le metteur en scène Claude Régy expliquer ce qu'il en retire et en quoi il apprécie sa modernité.

Pour Pierre Brasseur, le théâtre de Pinter est avant tout un "théâtre de la pensée, qui est toujours en arrière plan, et dans lequel les mots n'ont pas d'importance". 

Enfin, laissons la parole à Harold Pinter s'exprimer sur son oeuvre.


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