L'ACTU.
Le film Que notre joie demeure qui sort en salle le 24 avril est basé sur une histoire vraie. Celle de l’assassinat du père Jacques Hamel par deux terroristes islamistes dans son église en pleine messe. C’était le 26 juillet 2016 dans l’église de Saint-Etienne du Rouvray, une ville proche de Rouen. Le montage d’archives disponible en tête d’article revient sur ce drame.
LES ARCHIVES.
« Daesh qui frappe donc à nouveau la France (...) Peu après 09h30, deux hommes munis d’armes blanches entrent dans l’église par la porte de derrière. Ils prennent en otage 5 personnes et le prêtre qui vient de commencer son office ». Voilà comment l'attentat commis dans l'église de Saint-Etienne du Rouvray ouvrait les JT ce soir-là. Ils permettaient de retracer le fil des événements. Au bout d’une heure, la police était arrivée sur place, prévenue par une femme qui avait réussi à s’enfuir. Dans une vidéo amateur, la BRI tentait de pénétrer dans l’église. Sans succès, trois otages se trouvant derrière la porte. Les forces de l’ordre devaient rebrousser chemin.
« Quelques instants plus tard, ils se retrouvent face à face avec les terroristes. L’assaut va commencer (...) Les policiers abattent les deux assaillants qui viennent de sortir avec les otages », précisait la journaliste dans le journal de 20h. L’attaque avait fait un blessé grave et un mort. Le père Jacques Hamel, égorgé par les terroristes. Sœur Danièle, la femme qui s’était échappée, racontait les derniers moments du prêtre avec émotion : « Il était encore en aube. Il était au pied de l’autel… »
Le jour même, l’attentat fut revendiqué par l’Etat islamique. François Hollande, alors président de la République, se rendit rapidement sur place. Il employait les mots de « guerre contre le terrorisme » à mener « par tous les moyens ».
Six ans plus tard, en 2022, le procès de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray a eu lieu devant la Cour d’assises spéciale de Paris. Trois hommes furent jugés pour avoir aidé les terroristes. Ils ont été condamnés à des peines allant de 8 à 13 ans de prison.
